Directeur(trice) du Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage Nouvelle-Calédonie F/H

Direction Générale Des Affaires Maritimes, de la Pêche et de l'Aquaculture (DGAMPA)
Type de poste
Emploi public
Basé à
Nouméa
Rémunération envisagée
Selon profil
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Description des missions

Responsabilités opérationnelles du Directeur du COSS NC :

Le directeur du COSS Nouvelle-Calédonie agit sous la responsabilité opérationnelle du Haut-commissaire de la République / Délégué du Gouvernement pour l'Action de l'État en Mer (DDGAEM) et du Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie - dans leurs fonctions de directeur des opérations de secours (DOS) - pour la conduite des missions exercées par le centre.

Coordonnateur de Mission de Sauvetage (CMS) par principe du fait de sa qualité de directeur du Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC), le chef du RCC Nouméa, directeur du COSS NC, exerce donc la fonction de CMS en heures ouvrées comme en heures non ouvrées.

Le directeur du COSS désigne les officiers et cadres de l'administration habilités à exercer les fonctions de CMS. Il assure une autorité opérationnelle permanente sur les CMS agissant également sous la responsabilité du Directeur des Opérations de Secours (DOS).

Le directeur du COSS désigne également les officiers mariniers d'active ou de réserve ainsi que les agents du gouvernement de Nouvelle-Calédonie habilités à exercer la fonction opérationnelle « de chef de quart » ou « d'opérateur » du centre.

Le directeur du COSS demeure joignable en permanence de nuit comme de jour tous les jours de l'année. Le directeur doit pouvoir être physiquement présent en salle opérationnelle du COSS dans un délai maximum de 3 heures après la transmission d'une information nécessitant la constitution du binôme directeur d'intervention / responsable d'intervention prévu par l'ORSEC maritime.

Responsabilités organiques du Directeur du COSS

Le directeur du COSS, administrateur des affaires maritimes, exerce son autorité hiérarchique et fonctionnelle sur l'ensemble des personnels du centre, qu'ils soient de statut militaire rattachés aux Forces Armées de Nouvelle-Calédonie (FANC) ou fonctionnaires du gouvernement de Nouvelle-Calédonie rattachés à la Direction des Affaires Maritimes (DAM). Notateur de 1er niveau, il note en premier ressort l'ensemble des agents du centre en lien avec leurs employeurs.

Le directeur du COSS définit l'organisation de la veille, le rythme de travail des agents ainsi que les procédures opérationnelles appliquées par le centre.

Le directeur rend compte de l'activité du centre à ses deux autorités opérationnelles, s'assure du bon entraînement de son personnel ainsi que du maintien des qualifications opérationnelles des agents placés sous son autorité.

Profil recherché

La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA) est une administration centrale tournée vers le développement durable des activités maritimes et littorales. Elle soutient et anime une administration maritime de 2 950 agents, en administration centrale et dans les services déconcentrés, répartis sur toutes les façades maritimes françaises, tant dans l’Hexagone que dans les outre-mer. Au service de l’ensemble de la communauté maritime, la DGAMPA élabore et coordonne la mise en œuvre de la stratégie nationale de la mer et du littoral, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques. Grâce à la planification maritime, elle organise le partage de l’espace maritime en conciliant des usages de plus en plus variés (des énergies marines renouvelables aux câbles sous-marins en passant par le transport maritime, la pêche ou encore le nautisme), tout en veillant à une meilleure protection de nos écosystèmes marins. Présente sur tous les océans du monde, la France bénéficie d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux particulièrement riche et diversifié. L’espace maritime français s’étend sur plus de 10 millions de km² - plus de 20 fois la surface de la métropole -  dont 97 % se situent outre-mer. La France abrite également la quatrième plus grande surface de récifs coralliens au monde. Particulièrement dynamique, l’économie bleue représente quant à elle près de 700 000 emplois directs et indirects et rassemble des secteurs économiques variés tels que les transports et services maritimes, la croisière, la pêche, la conchyliculture, la plaisance, les loisirs nautiques et le tourisme littoral, les services off-shore, l’industrie navale et nautique ou les ports. Elle inclut aussi de nombreux secteurs émergents tels que les biotechnologies bleues et les énergies marines renouvelables.

Personnes à contacter
  • jean-luc.vaslin@developpement-durable.gouv.fr
  • directeur@mrcc.nc
Date limite de candidature : 16 juillet 2025