Chargé.e de mission responsable pêcherie méditerranée et élections professionnelles H/F
Mise en oeuvre des plans de gestion Méditerranée au niveau national et européen afin de mettre en adéquation les activités de pêche et la disponibilité de la ressource, en particulier sur l'implémentation et le suivi du plan de gestion pluriannuel pour les pêcheries exploitant des stocks démersaux en Méditerranée occidentale en faveur de leur conservation et de leur exploitation durable.
Coordination des différents acteurs de la filière pêche : professionnels de la pêche ; représentants professionnels (OP, CNPMEM, CRPMEM...), en interservices au sein du SPMAD, avec les services déconcentrés, mais aussi nombreux liens avec la Commission Européenne (DG MARE) et les Etats membres du bassin Méditerranée occidentale.
Suivi et mise en oeuvre de la réglementation des pêches en Méditerranée (nationale, européenne et en binôme avec le bureau affaires européennes et internationales).
Participation aux négociations européennes annuelles des possibilités de pêche (quotas et efforts de pêche) de la façade méditerranéenne lors du Conseil des ministres Agri-pêche de décembre.
Représentation de la France, de l'État français dans différentes instances internationales (CGPM), européennes et nationales. Participation et présidence tournante du groupe de régionalisatin des Etats membres « PESCAMED ».
Analyse des avis rendus par les experts scientifiques sur les pêcheries méditerranéennes.
Suivi des quotas d'effort de pêche toutes façades comprises : répartitions des quotas, suivi, échanges.
Coanimation du groupe mensuel de suivi des quotas.
Appui à la direction des affaires juridiques pour la rédaction des contentieux liés aux domaines de compétences de l'agent.
Maîtrise d'ouvrage des outils informatiques ANNE et SAPHIR.
Participation aux Commissions du CNPMEM pertinentes en lien avec les domaines de compétences de l'agent.
Organisation et pilotage, en lien avec les services déconcentrés et les structures professionnelles, des élections professionnelles aux comités des pêches, à échéance 2027 et éventuelle révision du Code rural et de la pêche maritime.
Liaison hiérarchique :
Autres bureaux de la direction, services déconcentrés, organisations professionnelles (comités des pêches, OP), organismes scientifiques dont l'Ifremer, ORGP dont la CGPM, Commission européenne (DG MARE, JRC/CSTEP), conseil consultatif pour la Méditerranée (MEDAC), Etats membres.
La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA) est une administration centrale tournée vers le développement durable des activités maritimes et littorales. Elle soutient et anime une administration maritime de 2 950 agents, en administration centrale et dans les services déconcentrés, répartis sur toutes les façades maritimes françaises, tant dans l’Hexagone que dans les outre-mer. Au service de l’ensemble de la communauté maritime, la DGAMPA élabore et coordonne la mise en œuvre de la stratégie nationale de la mer et du littoral, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques. Grâce à la planification maritime, elle organise le partage de l’espace maritime en conciliant des usages de plus en plus variés (des énergies marines renouvelables aux câbles sous-marins en passant par le transport maritime, la pêche ou encore le nautisme), tout en veillant à une meilleure protection de nos écosystèmes marins. Présente sur tous les océans du monde, la France bénéficie d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux particulièrement riche et diversifié. L’espace maritime français s’étend sur plus de 10 millions de km² - plus de 20 fois la surface de la métropole - dont 97 % se situent outre-mer. La France abrite également la quatrième plus grande surface de récifs coralliens au monde. Particulièrement dynamique, l’économie bleue représente quant à elle près de 700 000 emplois directs et indirects et rassemble des secteurs économiques variés tels que les transports et services maritimes, la croisière, la pêche, la conchyliculture, la plaisance, les loisirs nautiques et le tourisme littoral, les services off-shore, l’industrie navale et nautique ou les ports. Elle inclut aussi de nombreux secteurs émergents tels que les biotechnologies bleues et les énergies marines renouvelables.