Chargé(e) de mission pilotage des services maritimes et portuaires H/F
Le bureau du sauvetage et de la surveillance du trafic maritime et portuaire (SNC1) est rattaché à la sous-direction du sauvetage, de la navigation et du contrôle (SNC) du service des espaces maritimes et littoraux (SEML) de la direction générale des affaires maritimes de la pêche et de l'aquaculture (DGAMPA).
Le bureau assure le soutien des 7 centres régionaux opérationnels de sauvetage et de surveillance (CROSS) et des 2 centres de secours maritime (COSS Nouvelle-Calédonie et JRCC Tahiti). Il supervise le fonctionnement du centre français de contrôle de mission Cospas-Sarsat localisé à Toulouse. Il est en relation avec les services en charge de l'action de l'État en Mer et l'administration maritime.
Le bureau est également chargé de la mise en oeuvre de la réglementation relative au fonctionnement des capitaineries des 28 ports décentralisés où l'État exerce l'autorité investie du pouvoir de police portuaire. Il est composé de 10 cadres A et 2 catégories B.
Le ou la chargé(e) de mission est placé(e) sous l'autorité hiérarchique du chef du bureau, il ou elle travaille en collaboration avec les autres chargés de mission. Il ou elle peut être amené(e) à représenter la DGAMPA au sein de groupes de travail ou dans diverses instances. Il ou elle est un interlocuteur de la direction du personnel de la marine (DPM) dans la conduite des dossiers communs.
Le (ou la) chargé(e) de mission traite des aspects liés aux personnels, à la formation, au suivi de l'activité RH et du dialogue social, au suivi de l'application des normes et à la tenue à jour du registre des conventions entre les services.
Il ou elle a pour rôle de :
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Suivre les ressources humaines des CROSS et des capitaineries au plan quantitatif et qualitatif ;
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Élaborer et tenir à jour le référentiel de formation du personnel exerçant en capitainerie ;
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Piloter le maintien de compétences au sein des effectifs, dont la politique de formation et de qualification du personnel ;
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Assurer le suivi des actions du bureau dans le cadre de la démarche qualité des CROSS ;
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Élaborer les projets types de documents et suivre le registre des protocoles, conventions et accords en lien avec les interlocuteurs RH du pôle ministériel et du ministère des armées.
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Participer au dialogue social avec les organisations représentant les officiers de port et officiers de port adjoints ;
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Préparer les documents de communication et réponses aux questions parlementaires.
La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA) est une administration centrale tournée vers le développement durable des activités maritimes et littorales. Elle soutient et anime une administration maritime de 2 950 agents, en administration centrale et dans les services déconcentrés, répartis sur toutes les façades maritimes françaises, tant dans l’Hexagone que dans les outre-mer. Au service de l’ensemble de la communauté maritime, la DGAMPA élabore et coordonne la mise en œuvre de la stratégie nationale de la mer et du littoral, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques. Grâce à la planification maritime, elle organise le partage de l’espace maritime en conciliant des usages de plus en plus variés (des énergies marines renouvelables aux câbles sous-marins en passant par le transport maritime, la pêche ou encore le nautisme), tout en veillant à une meilleure protection de nos écosystèmes marins. Présente sur tous les océans du monde, la France bénéficie d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux particulièrement riche et diversifié. L’espace maritime français s’étend sur plus de 10 millions de km² - plus de 20 fois la surface de la métropole - dont 97 % se situent outre-mer. La France abrite également la quatrième plus grande surface de récifs coralliens au monde. Particulièrement dynamique, l’économie bleue représente quant à elle près de 700 000 emplois directs et indirects et rassemble des secteurs économiques variés tels que les transports et services maritimes, la croisière, la pêche, la conchyliculture, la plaisance, les loisirs nautiques et le tourisme littoral, les services off-shore, l’industrie navale et nautique ou les ports. Elle inclut aussi de nombreux secteurs émergents tels que les biotechnologies bleues et les énergies marines renouvelables.